Little Sequoia est venue en aide auprès de plusieurs enfants sourds et muets dont la petite Deborah âgée de 7 ans.
Durant la prise en charge de la petite fille, le Rwanda était également touché par le Coronavirus, ce qui a ralenti fortement la fabrication de l’appareil auditif ainsi que la pose de celui-ci.
Deborah va à l’école primaire normale au village de Ngoma (école à la campagne) mais elle était ralentie dans son apprentissage à cause de sa surdité. Elle est incroyable car, même si elle est sourde, c’est elle qui mène toute sa famille à la baguette. Elle est très autoritaire et directive et même si elle n’entend pas et ne parle pas, elle sait se faire comprendre. Elle a un caractère très fort !
A l’époque, sa famille avait fait les tests pour savoir si la petite fille pourrait entendre si elle portait un appareil auditif. Les tests étaient concluants mais la famille, très pauvre, n’avait pas été plus loin dans les démarches car ils ne pouvaient de toute façon pas payer un tel appareil.
Grâce à l’aide de généreux donateurs, Little Sequoia a pu financer le suivi médical, le diagnostic, la fabrication et la pose des appareils auditifs spécifiques pour améliorer la situation de cette petite fille sourde.
Les appareils sont modelés par une entreprise spécialisée en Afrique du Sud (Hass Group) spécifiquement par rapport aux diagnostics des enfants. Ces aides auditives nécessitent des embouts à empruntes auriculaires, ainsi que la programmation et l’ajustement par un audioprothésiste. Pour fabriquer un embout auriculaire, on prend une empreinte de l’oreille avec un silicone doux, on réalise un négatif à partir de cette empreinte auriculaire et on obtient un embout acrylique à partir de ce négatif.
Un membre de l’association s’est rendu à l’hôpital de Kigali pour assister au placement de l’appareil auditif sur la petite fille auprès des audioprothésistes. Le RMH commence avec le processus de fabrication d’embouts. Les médecins attachent ensuite l’appareil auditif aux embouts auriculaires.
Par ce miracle technologique, l’enfant entend pour la première fois des sons et, petit à petit, arrivera à communiquer. Étant donné que la petite Deborah a déjà sept ans, il faudra du temps au cerveau pour interpréter l’information du son et il faudra un petit peu de patience pour que la fillette puisse entendre toutes les gammes de sons et peut-être parler.
Merci à Amélie, Marc et Martine (Luxembourg)
Merci à Laetitia et Therese (Rwanda)



